DE LA VILLE DE PARIS.                                            245
Le lecteur voit dès lors que la reproduction de cette Table dans notre Edition ne constitue de double emploi ni avec les rubriques du Texte, ni avec la Table générale qui clôt le vo­lume et qui est dressée sur le modèle des Tables des volumes précédents de la Collection géné­rale de l'Histoire de Paris.
Un autre genre d'intérêt propre à ce Répertoire, en chacune de ses divisions, est de suivre page à page la contextute du Registre, dont il reproduit ainsi la disposition intérieure et la teneur pratique, alors que l'ordre rigoureusement chronologique adopté par l'éditeur l'obli­geait à rétablir à sa date respective chacun des articles intervertis au Registre. On ne s'éton­nera donc pas si la série millésimale de la première colonne ne se présente pas toujours dans un ordre continu. C'est ainsi qu'à la page 25o un acte de janvier i5o3 est intercalé entre ceux des mois d'avril et novembre i5o2; qu'à la page 258, un arrêt de i-199 se ^ entre une ordonnance de i5oi et un arrêt de 1 5o2; qu'à la page 2 65, divers actes des années i5o2 et t5oo viennent après le millésime i5oi; quant au document daté de il-198 et intercalé entre les millésimes i5o3 et 1 Soli (page 266), c'est un cas unique dont l'explica­tion a été fournie en son lieu.
Pareilles interversions, et naturellement de beaucoup plus nombreuses, se reproduisent dans Ie cadre d'une même année pour la succession des dates de mois: c'est que les unes et les autres reproduisent la suite matérielle du Registre dans son exécution originale.
C'est aussi à la pratique employée à cette époque, de ne pas distinguer par un signe par­ticulier le verso des feuillets, qu'il faut attribuer les très fréquentes divergences de pagina­tion entre les indications données à la troisième colonne de la Table et celles qui accom­pagnent le titre de chaque article dans notre Edition. La différence ne porte que du recto au verso d'un même feuillet, ou du verso d'un feuillet au recto du feuillet suivant. Les cas, très rares d'ailleurs, d'erreur évidemment matérielle ont été rectifiés et relevés en note.
Un peu plus nombreuses sont les rectifications qu'on a dû apporter à l'orthographe de certains noms de personnes et de lieux. Ces lectures défectueuses s'expliquent par le laps de temps, un siècle environ, écoulé entre la transcription du Registre et l'exécution de la Table. Nous avons rétabli partout la leçon du document respectif auquel se réfère chacun des ar­ticles de la Table.
Telle estl'économie des trois premières colonnes de ce Répertoire méthodique etanalytique, qui compte 3a feuillets non paginés au Registre. Les deux dernières colonnes visent la pagi­nation et la série numérotée des articles dans notre Edition. Grâce à cette concordance, le lecteur aura sous les yeux l'état comparatif par articles du Registre original et du Texte pu­blié in extenso pour la première fois.
L'exposé qui précède ne s'applique pas seulement aux pages suivantes, mais aussi à toutes les Tables construites d'après le même système, c'est-à-dire aux dix-neuf Registres de la pre­miere Série. C'est ce qui explique et justifie l'étendue de cette Notice préliminaire.